Bruno et sébastien sont comédiens. ils se sont formés et rencontrés à l'INSAS. Bruno a joué dans la plupart des spectacles de Sébastien qui entre temps est devenu aussi metteur en scène. Puis pendant trois ans, ils se sont perdus de vues.

Bruno a, pendant ce temps avec de amis creé le Dojo de l'usine à Bruxelles où l'on pratique régulièrement l'aïki, le sabre traditionnel japonais, le théâtre Nô, autour du maître japonais Masato Matsuura fondateur de l'école Sayu. Ils ont entre autre comme création, adapté "Antigone" de sophocle sur les bases du théâtre "Nô".

Sébastien, de son côté, a joué pour la compagnie point Zéro dans des spectacles de marionnettes pour adultes. Ces spectacles de marionnettes l'ont fait voyager à travers le monde entier.

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Après ces expériences menées chacun de leur côté, Bruno et Sébastien ont décidé de se retrouver sur un plateau pour des impovisations dont le seul but était de réagir à la proposition de l'autre. A une action de l'un répondait immédiatement le feedback de l'autre. Après des heures d'impros, le thème du "robot" s'est imposé. Ils ne cherchent pas à mimer le robot mais plutôt  à ressembler à des hommes en partant du postulat qu'ils sont déja des robots.

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Après une première ébauche présentée à la bellone, ils ont rencontrés Claire Diez ( dramaturgie).Elle les a aidé à développer et à approfondir leur thème sur le robot en ammenant une dimension autant scientifique que spirituelle. Les gestes du travail comme point de départ à un métalangage en évolution permanente, convocant les dieux et libérateur de tout conditionnement.

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Si dans le spectacle il n'y a pas de mots ou trés peu, le langage de leur corps s'est étoffé à partir des ateliers qu'ils ont effectués avec Aude Cartoux. Elle s'est formée auprès d'Anna Halprin et leur a transmis par le "scoring" la possibilité de construire au moyen du corps, leur spectacle.

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Cosmic robota s'est finalisé avec Pierre Jacqmin au son: le principe est d'élargir l'espace imaginaire et de soutenir les différentes situations. Par des capteurs et autres micros, il sonorise tous les bruits des acteurs, les mixe et les diffuse en direct. Le son est ici le troisième acteur de la pièce.

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Gaétan Van Den Berg, par ses lumières, donne une cohérence esthétique à l'ensemble en guidant le regard des spectateurs à travers les esprits de deux humanoïdes déchaînés.

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